
Le Lise Watier de couleur Corail est difficile à appliquer en raison de son aspect mat. Il ne glisse pas, il faut appuyer fort. Le Lancôme, c’est le contraire, il est trop hydratant, il se loge très rapidement dans les fissures de ma peau qui se sont multipliées autour de ma bouche avec les années. J’applique le Corail sur la lèvre du bas, et le Rose sur la lèvre du haut pour créer une sorte d’équilibre. Ça donne de bons résultats. Le Rose contient beaucoup de pigments iridescents. Sans l’aide d’Emmanuelle, je crains d’en avoir pour encore un an ! Or, il semblerait qu’il faut jeter nos rouges à lèvres justement après un an. Ça fait au moins trois ans que j’utilise, à petites doses, le Corail mat.
La fin de mon texte d’hier, « Mystère et boule de gomme », peut s’interpréter de deux façons. Ça peut vouloir dire que je sais s’il sera question de papa dans mon récit, mais je ne veux pas en informer le lecteur d’ores et déjà. Ça peut vouloir dire aussi que je ne le sais pas moi-même, s’il sera question de papa, et que donc je ne peux pas en informer le lecteur. C’est cette dernière interprétation qui est la bonne.
Avec ma vie casanière, je ne fais guère progresser mon projet d’utilisation, jusqu’à extinction, de mes rouges à lèvres. Quand nous étions en voyage en France et en Espagne, Emmanuelle et moi avons abondamment utilisé mon rouge à lèvres bourgogne de la marque Burt’s Bees, nous en sommes venues à bout, et mon rouge à lèvres rose, un L’Oréal, venues à bout également. À Strasbourg, nous avons porté un rouge rouille, encore L’Oréal, qui allait bien avec la couleur du temps gris et humide. Venues à bout également de ce dernier. L’idée que je poursuis n’est pas tant de ne plus me maquiller les lèvres, dans une approche environnementale et minimaliste, mais de ne plus en avoir en ma possession avant d’en acheter d’autres. D’ailleurs, j’ai envoyé un message à ce sujet sur le site web de la revue Elle Québec. J’ai proposé à l’équipe de la rédaction de promouvoir l’idée de mettre sur le marché des rouges à lèvres de plus petit format, quitte à ce qu’ils coûtent le même prix, afin de pouvoir les utiliser au complet avant qu’ils ne deviennent périmés, et afin de pouvoir en acheter plus souvent, et ainsi changer de nuance. Je devrais peut-être soumettre l’idée à d’autres interlocuteurs web, sur le site de L’Oréal par exemple, de Lancôme, de Chanel… Je n’ai jamais acheté de rouge à lèvres Chanel, cela dit, car il me semble qu’ils coûtent très cher. Dans l’article que je viens de lire à propos de la durée de vie de nos produits de beauté, il est écrit que les bactéries s’accumulent sur les bâtons de rouge et c’est la raison pour laquelle il faut les jeter. Mais il m’arrive régulièrement de frotter le bâton avec un mouchoir de papier pour le nettoyer, en quelque sorte. Je ne sais pas s’il s’agit d’une mesure suffisante ? Ce que je sais, cependant, au terme de cet exercice d’écriture matinale, c’est que ça fait le plus grand bien de m’intéresser à des sujets futiles et superficiels !
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