Badouzienne 99

Ah ! Seigneur ! Encore un projet chronophage, celui des graffitis –dont il a été question dans mon texte précédent. Voici où j’en suis, onze jours plus tard. Il me reste quinze graffitis à envelopper de gris Oakmoss. Il m’en reste un grand nombre à enjoliver ensuite avec des couleurs vivifiantes comme autant de décorations jaunes, fuchsia et blanches. J’ai calculé qu’au mieux j’aurai terminé la toile dans une trentaine d’heures.
– Bof !, me suis-je dit, ça ne représente que trois jours de dix heures de coups de pinceau !
Ou cinq jours de six heures, pour les moins excessifs, ou même six jours de cinq heures.

J’hésite quant à la touche finale : avec une couleur non opaque, ou semi-transparente, je voudrais dessiner un graffiti géant qui occuperait une grande partie de la surface de la toile. La compagnie Golden fabrique en plein la couleur à laquelle je pense, d’ailleurs j’en ai déjà acheté un tube mais je ne sais pas s’il m’en reste. Il me faudrait m’assurer que les couleurs des 321 graffitis restent bien en place et ne s’étendent pas dans tous les sens, recevant l’humidité de la couleur transparente. Il me suffit, j’y pense à l’instant, de les fixer avec un produit en aérosol.

Pendant ces onze jours je n’ai guère écouté de musique pour m’accompagner dans mes fioritures. J’ai cependant beaucoup caressé l’idée d’enlever toutes les toiles qui égayent les murs de la maison pour les ranger dans une pièce du sous-sol où nous n’allons guère. Une fois les murs dégarnis, je les ferais couvrir de blanc par un peintre professionnel, n’ayant nulle envie de me lancer là-dedans. Le projet se résume très simplement : peindre tous les plafonds en blanc mat et tous les murs en blanc fini perle au rez-de-chaussée. Et mes toiles, une fois les murs repeints ? Elles continuent leur vie dans la pièce du bas. Elles attendent un événement exposition où elles partiraient, dans un monde idéal qui serait celui d’une vente pour plusieurs d’entre elles, vers d’autres cieux.

C’est le ménage du printemps, autrement dit. D’ailleurs, je cherche des preneurs de plantes…

À propos de Badouz

Certains prononcent Badouze, mais je prononce Badou. C'est un surnom qui m'a été donné par un être cher, quand je vivais en France.
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