Badouzienne 96

Je fais face à un problème majeur. Comme la plateforme WordPress évolue tout le temps, il faudrait que je me déconnecte de mon blogue Badouz pour que soit effectuée une mise à jour, sans laquelle je n’aurai plus accès aux statistiques de fréquentation de mon site. Or, je ne me déconnecte jamais de WordPress. Cela revient à dire que je ne sais pas quel est mon mot de passe, requis lors de la reconnexion. J’en ai noté un, jadis autrefois, dans un carnet où sont consignés les mots de passe de mes différentes applications. Mais est-il encore valide ? Dieu seul le sait. Puis-je vivre sans mes statistiques ? Vais-je oser une déconnexion ? Il me reste quelques heures pour y penser, car la mise en vigueur de cette nouvelle fonctionnalité intégrée, qui a pour nom JetPack, est demain le 8 mars. Si je ne suis plus capable de me reconnecter à mon blogue, qui va pouvoir m’aider ? La dernière fois que j’ai eu besoin d’aide auprès de BMO, je suis restée une heure au téléphone sans que soit solutionné mon problème…

J’ai traité aux petits oignons mon beau taureau, pour ceux qui s’en souviennent. J’ai retracé les lignes noires qui en avaient besoin, modifié la tache de sang, appliqué au doigt quelques touches de violet iridescent pour créer des reflets, et vaporisé un apprêt qui fixe les couleurs. Il habite temporairement derrière un gros aloès, dans un coin déjà surchargé du salon, suspendu au mur. Mon neveu serait peut-être intéressé à l’acquérir. Pour cette raison, je n’ai pas proposé à Emmanuelle l’ajout de cette toile à sa collection, en ce sens que l’appartement de Montréal me sert un peu de galerie –privée– d’exposition.

Je me suis lancée ensuite dans une toile de grand format, 40 po X 40 po, que je désirais couvrir de sortes de graffitis, pour me sentir jeune, moderne, de mon temps, dynamique. Malheureusement, je m’y suis prise à l’ancienne, traçant des lignes verticales et horizontales sur la surface afin d’obtenir des carrés uniformes que je comptais remplir. Les lignes tracées avec un crayon de pastel blanc, que je peux effacer, ont laissé des traces sur la couleur orangée du fond. J’y suis donc allée pour la poursuite des pseudos graffitis sans lignes délimitant mes compartiments. Cela donne le résultat suivant : un début de toile avec des graffitis bien espacés, qui deviennent de moins en moins espacés les uns des autres. En outre, je serais bien en peine d’expliquer comment ça se fait que la première rangée du côté gauche contient 17 graffitis (au lieu de 20 initialement), et comment ça se fait que la dernière rangée, du côté droit, n’en contient que 16. Moi qui ai passé le temps que j’ai consacré à cette toile à compter et recompter ! Deux solutions s’offrent à moi : bien compartimenter ma surface pour un prochain projet semblable, ou laisser les graffitis couvrir la toile sans vouloir au préalable en gérer l’espace, cette deuxième option étant, on le sait tous, celle qui aurait dû prévaloir dès le début. Ce n’est pas grave. Je prends plaisir à fréquenter mes idéogrammes badouziens qui attendent une deuxième couche, voire une troisième.

À propos de Badouz

Certains prononcent Badouze, mais je prononce Badou. C'est un surnom qui m'a été donné par un être cher, quand je vivais en France.
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3 réponses à Badouzienne 96

  1. Jacques dit :

    Tu pourrais tester ton mot de passe en tentant de te connecter à partir d’un autre ordinateur, par exemple; ça ne nécessiterait pas que tu te déconnectes à partir du premier.

    J’aime

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