Je me permets une Badouzienne courte pour exprimer que :
1. je suis fatiguée pour avoir nettoyé les plates-bandes, il me semble que je suis moins résistante à l’effort qu’à pareille date l’an dernier;
2. j’aurais pu écrire trois textes avec le seul contenu de ma Badouzienne 5, je me relis et je m’y retrouve difficilement moi-même;
3. les corrections de mes 2200 textes vont me prendre un temps fou, j’ai déjà consacré quelques heures au tome 2 de mon vaste projet, et je n’ai réglé leur cas qu’à 18 textes, au secours !
4. leur lecture cependant me fait du bien, je retrouve une Lynda guillerette, joyeuse, inventive, au point de me demander si je ne suis pas devenue éteinte, avec les années, en comparaison;
5. certains textes vont trop haut dans le rebondissement enthousiaste, alors je tempère mes ardeurs, je les assagis juste ce qu’il faut;
6. j’en étais à quitter mes corrections d’épreuve lorsque je suis tombée sur un texte qui ne nécessitait presque aucune amélioration; je me rappelle l’avoir écrit, il y a neuf ans, avec facilité, pratiquement d’un seul jet; mon plaisir a été aussi grand à le relire qu’autrefois à l’écrire; c’est peut-être pour ces moments de grâce, peu nombreux, que je m’y remets, jour après jour;
7. j’ai oublié de mentionner que mes Badouziennes ne se veulent pas à parution régulière comme auparavant, j’en écris quand ça me tente, quand les lecteurs me manquent, quand un mini sujet de rien du tout me semble justifier une publication.
On peut savoir auquel de tes textes tu fais allusion ici? Histoire d’aller le relire ! :O)
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Jour 1962
François est mon compagnon décédé il y a deux ans…
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