Avons-nous trop de sel dans notre garde-manger ?
Bien sûr que oui, comme en atteste ma photo prise récemment, lors d’une vérification d’inventaire annuelle et printanière.
– Ça se conserve, diront certains.
– Disons qu’on pourrait quand même en donner, répliqueraient d’autres, ne serait-ce que pour ménager de l’espace sur nos tablettes.
Emmanuelle, par exemple, qui est à côté de moi en ce moment et qui fait un casse-tête, pourrait repartir avec un des quatre grands contenants.
Françoise, une amie, m’a donné jadis une recette qui requiert beaucoup de sel, du
Gros sel, cependant, qu’on mélange à du blanc d’oeuf préalablement battu pour en faire une croûte dans laquelle on fait cuire un poisson entier, du saumon
Habituellement. C’est délicieux. On garnit l’intérieur du saumon avec ce qu’on veut, des tranches de citron, des fines herbes, il m’est même arrivé d’y mettre du gingembre et de l’ail.
Il faut compter dix minutes par pouce d’épaisseur du poisson, dans sa partie la plus épaisse, pour la cuisson au four.
J’en ai déjà fait pour une fête d’amis, c’était chez Nicoletta, il y a longtemps, j’habitais encore avec Jacques-Yvan. J’étais arrivée avec ce poisson en croûte. Moi qui n’ai jamais ou presque confectionné de gâteaux d’anniversaire, je peux quand même arriver chez des amis avec un plat impressionnant. J’avais éclipsé les préparations culinaires des autres, alors que d’habitude je me comporte de manière profil bas lors de ces réunions de formule auberge espagnole.
Kalas, c’est la marque du sel. C’est en constatant que telle était la marque du sel acheté en lot de trois au Costco que j’ai eu l’idée de me prêter aujourd’hui à une déclinaison alphabétique, car cela réglait son cas à la lettre K qui est difficile à associer à un mot courant dans notre langue française. Je me rabats habituellement sur les kiwis, les kakis, plus rarement les képis, quoique mon mot préféré ici soit le kaléidoscope. Ce sera aussi ma dernière déclinaison alphabétique, me suis-je dit, puisqu’il ne me reste que quatre textes avant la fin de mon entreprise titanesque.
La difficulté que je vais rencontrer cependant, la semaine prochaine, qui devrait être celle de l’écriture des derniers textes, c’est que je serai sur la route en direction de Sept-Îles où j’accompagne mon mari qui a là-bas des contrats à négocier pour son travail. À
Mon avis, je vais prendre une pause et sauter une semaine, plutôt que de traîner mon ordinateur et de m’installer le soir dans notre chambre d’hôtel sur le dessus d’une commode advenant que
Notre modeste chambre, car elle le sera, ne contienne pas même de table.
On verra, dans le temps comme dans le temps, si j’apporte ou non mon ami Fujitsu.
Puisque j’ai jusqu’à la fin avril, en principe, pour terminer mon exercice, il n’y a encore rien qui presse à ce point-là.
Quoique. Avoir été plus à mon affaire, je me serais arrangée pour avoir déjà terminé avant notre départ.
Rien ne sert de m’en vouloir et d’exprimer des regrets, cela dit.
Sept-Îles, notre destination, pour rappel de mémoire.
Tous mes lecteurs sauront attendre mon retour, en ce sens que je n’écris rien qui soit essentiel à la vie de quiconque.
Une fois n’est pas coutume. Alors
Voici que je me permets une déclinaison non exhaustive. Je saute les W et X.
Y a-t-il un mal à cela ?
Zéro mal. Tout est bien qui finit bien.
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