Mercredi 11 novembre 2020. Où sont les coquelicots du Jour du Souvenir ? Je n’en ai vu aucun dans mon village, et pas davantage hier à Montréal où j’étais par affaires. Je vais passer à la Caisse tout à l’heure, peut-être qu’on en y distribue, et si j’en trouve un je le porterai à retardement pendant les prochains jours.
L’an dernier, j’en avais acheté un pour moi et un pour tantine au IGA de Rawdon. J’avais épinglé celui de tantine à sa veste polar, et une fois de retour chez elle, après le trajet en voiture, il n’y était déjà plus.
L’année d’avant, j’avais acheté un coquelicot au centre-ville de Montréal, rue Ste-Catherine, par une journée glaciale. Il s’épinglait mal sur le tissu de mon manteau, donc je vérifiais régulièrement qu’il était toujours en place. Parfois il ne l’était plus, alors je parcourais le chemin inverse sur le trottoir pour le récupérer. J’en profitais pour ramasser d’autres coquelicots mal épinglés qui étaient tombés aussi, et j’avais ainsi réussi à passer ma journée en arborant un coquelicot ou un autre.
Il faut dire qu’hier était jour d’été et qu’on n’a pas tendance à porter le coquelicot sur un t-shirt ou une camisole ou une robe légère. Je devais être la seule, d’ailleurs, à porter ma laine mérinos et mes leggings noirs. Je fais référence, avec la laine mérinos, aux chandails que j’ai achetés au Costco récemment. J’en ai acheté un de couleur framboise, un vert forêt, un bleu ciel, un noir, un à rayures noires et blanc cassé. Ils sont à manches longues, décolletés en V, et se terminent, en bas de la taille, par une fantaisie arrondie, fantaisie que je ne décrirai pas parce que ça risque d’être trop difficile à conceptualiser pour le peu d’importance que cela représente. Ils me font parfaitement, n’étant ni trop serrés ni trop lâches.
J’ai acheté un chandail en laine mérinos pour chaque jour de la semaine, en somme, du lundi au vendredi. Vouloir m’inventer une nouvelle consigne, je pourrais décider d’en porter un différent pour chaque jour qui me voit écrire mon texte sur mon blogue. Et associer en sous-consigne une couleur à un jour : lundi le framboise, mardi le vert, etc. Mais je ne ferai pas ça parce qu’il ne me reste qu’une centaine de textes à écrire et que je commence à être un peu lasse de mes inventions de consignes loufoques. Je préfère écrire ma dernière centaine, de toute façon, sans contrainte autre que celle du nombre de mots, à savoir minimum 500.
Je portais le vert forêt, toujours est-il, hier à Montréal.
J’ai porté le framboise, mon préféré, pour aller marcher aux Chutes Monte-à-peine. Ça monte en masse, en fait de randonnée, et j’ai transpiré pas mal, au point de me changer une fois de retour à la maison, car la sensation de la laine mouillée me faisait frissonner pendant que je préparais le dîner –étant allée marcher en matinée. Le lendemain des Chutes Monte-à-peine, je suis aussi allée en randonnée, dans les environs où habitait papa autrefois, autour du Lac noir. Sur le plat. J’ai remis le même chandail framboise car je n’ai pas l’impression que mon vêtement est sale du seul fait d’avoir été mouillé par ma transpiration.
Je portais le vert forêt, donc, hier à Montréal, une couleur de sapin qui s’est harmonieusement mariée aux décorations de Noël qui ont eu vite fait d’illuminer les maisons sur mon trajet de retour.
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