Jour 162

mandalaGéantFini

Des mandalas, en veux-tu en  v’là !

C’est la première fois en neuf ans que j’accumule du retard dans la publication de mes textes, qui étaient quotidiens, et qui ne le sont plus parce que je suis trop occupée depuis que j’ai cessé de travailler à l’université. Juillet m’aura vue profiter des joies de l’enfance en compagnie de mademoiselle ma petite-fille, et août sera particulièrement chargé, nous irons la semaine prochaine en Abitibi et ne serons de retour qu’aux environs de l’anniversaire de chouchou, et de son papa car ils sont nés le même jour, le 23 août. Autant dire que je ne publierai presque pas d’ici la fin du présent mois.
Ce n’est pas grave que je sois en retard, car quand je vais avoir atteint le Jour 1, mettant ainsi fin à mon défi d’écriture de dix ans, je vais continuer à publier comme si de rien n’était. Je n’ai pas encore résolu cependant le problème du numérotage de mes textes. Si je les numérote par ordre croissant, Jour 2 après le 1, et Jour 3 après le 2, etc., je vais avoir des titres identiques pour des textes différents. Je pourrais écrire mes chiffes en lettres, tiens, Jour deux, Jour trois, mais ce sera long à lire quand je serai rendue au Jour Trois cent quatre-vingt-dix-sept, admettons. En même temps, ce sera un excellent prétexte pour pratiquer l’orthographe des nombres. Quoique. Avec la réforme de 1990, c’est plus facile et plus uniforme qu’avant. Bof.
J’arrive de Joliette où je suis allée faire encadrer mon montage de mandalas tel qu’il apparaît ci-dessus. C’est la fin d’un projet, d’une période, d’une expérience. L’expérience du confinement, vécu moi dans le bois, et chouchou à Strasbourg seule dans son grand appartement, confinement pendant lequel nous avons fait des FaceTime tous les jours autour de 13:30, heure du Québec, confinement encore pendant lequel je coloriais des petites masses avec mes crayons gel le soir, en me demandant qu’est-ce qui allait être au menu de mes conversations avec chouchou le lendemain.
J’ai pris une photo de chouchou et de moi lors de chaque FaceTime, ce qui fait que je me retrouve avec plus d’une centaine de photos. Je suis allée, toujours à Joliette, toujours cet après-midi, faire imprimer lesdites photos. Bien entendu, j’avais oublié que les photos doivent être enregistrées sur mon téléphone, et ne pas résider sur un serveur. Or, elles résident sur un serveur. Ayant déjà entamé ma demande d’impression avec la machine du comptoir photo, à la pharmacie Jean-Coutu de la Place-Bourget, je me suis rabattue sur les photos récentes qui sont, elles, enregistrées sur le téléphone et non sur un serveur. De la sorte, j’ai demandé l’impression de 50 photos, pour une valeur de 9,99$, parmi lesquelles il n’y a qu’un seul cliché pris lors d’une conversation FaceTime, et ce n’est d’ailleurs pas une conversation avec chouchou, mais avec mon frère les Pattes.
En prime, pensant ressortir du commerce mes photos à la main, j’en aurais alors profité pour les montrer à ma sœur que je n’ai quasiment pas vue cet été et que j’ai vue cet après-midi, pensant donc ressortir avec le tas de photos, on m’a informée au comptoir que ma demande avait été acheminée, par moi, sans que je m’en rende compte, non pas à la succursale qui me voyait me tenir bien droite devant le comptoir, mais au laboratoire, moyennant un délai de production et de livraison de quelques jours.
– Ce n’est pas trop tard si je passe à la fin du mois ?, ai-je voulu vérifier.
– Aucun problème, m’a-t-on répondu.

À propos de Badouz

Certains prononcent Badouze, mais je prononce Badou. C'est un surnom qui m'a été donné par un être cher, quand je vivais en France.
Cette entrée a été publiée dans 2 200 textes en 10 ans. Mettre ce permalien en signet.

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s