Série vestimentaire – SV28

DSC_5485

Chemise à encolure paysanne avec broderie de motifs aztèques. Achetée chez Sears, lors des soldes de fermeture du magasin.

S’il est une chose que je sais de façon certaine, à propos de laquelle je ne me pose aucune question, s’il est une chose que je sais depuis toujours, c’est que j’aime les encolures rondes des chemises que j’appelle « paysannes ». Longtemps j’en ai porté une blanche, achetée chez Simons, à l’époque où Simons n’existait que dans la ville de Québec. J’ai habité Québec pendant neuf ans, de mes 17 à 26 ans. Une chemise blanche avec des élastiques sous la poitrine qui créaient un effet légèrement bouffant. À travers l’effet bouffant se découpait un motif brodé au fil blanc. Manches trois-quarts, elles aussi garnies du bouffant et du brodé. Une chemise, contrairement à ce que je suis en train de laisser entendre, toute simple et sobre. Au lieu d’être dotée d’une cordelette se terminant sur des glands comme sur la chemise de ma photo ci-contre –on remarquera l’effort de la photographe qui a déposé un des glands sur le poignet du mannequin–, celle d’autrefois Simons était garnie d’un ourlet qui se prolongeait en deux rubans étroits, faits du même coton que celui de la chemise, rubans que j’attachais pour en faire une boucle. Jamais je ne portais ma chemise sans que les rubans soient attachés. Je l’ai tellement usée que j’ai été obligée de la jeter, elle n’était plus portable.
Les lecteurs salueront peut-être ici un retour à la simplicité dans la présentation de mes vêtements en cette fin de série vestimentaire. Retour à la pomme de Magritte, au petit pot, ou urne, de laquelle dépassent quelques billes de mon collier de plastique, et au bracelet ayant appartenu à maman, à l’avant-plan.
J’ai déjà porté une chemise de coupe paysanne de couleur corail. C’est-à-dire que je la porte encore, elle fait partie de ma garde-robe d’été. Je l’ai achetée je ne sais plus où, il y a un an ou deux. Elle aussi est garnie d’une cordelette se terminant sur des glands à l’encolure. Je pense avoir déjà écrit, mais je choisis de me répéter, que la jeune fille qui nous avait enregistrés, Denauzier et moi, à l’accueil d’un hôtel, au Témiscamingue, m’avait dit aimer mon habillement. Je portais la corail à gland –je suis obligée de mettre gland au singulier car j’en ai perdu un à mon grand désespoir–, sur la corail à gland ma veste de polar jaune indien que je porte depuis la nuit des temps, et pour le bas j’étais vêtue de pantalons courts de la marque North Face, d’une couleur qui se situe entre le gris et le brun. Les pantalons courts peuvent être zippés à des espèces de tuyaux de jambes pour devenir des pantalons longs. J’avais été émue de me faire féliciter par la jeune fille pour mon accoutrement.
Un mot sur mon séjour hier mercredi au salon de coiffure. J’y suis allée avec trois revues Paris Match que j’ai toutes reçues à l’intérieur de la même semaine. J’ai entamé dans l’une d’elles la lecture d’un article sur la guerre du Viêt Nam –les événements de l’article se déroulaient en 1968–, mais je n’ai pas eu le temps de le terminer. Or, il y a de fortes chances que je ne le termine jamais parce que j’ai laissé traîner mes revues au salon, pour les autres clientes. Je pourrais toujours envisager de terminer l’article dans un mois et demi, à mon prochain rendez-vous, si la revue s’y trouve toujours.

À propos de Badouz

Certains prononcent Badouze, mais je prononce Badou. C'est un surnom qui m'a été donné par un être cher, quand je vivais en France.
Cette entrée, publiée dans SV, est marquée , , , , , , , , , , , , . Mettre ce permalien en signet.

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s