
Premier élément de mon nouveau défi, un tricot Peter Nygård.
Ce n’est pas une série qui va m’attirer des hommes lecteurs, dans la mesure où quelques-uns de mes amis hommes m’ont avoué sauter les textes de mon blogue lorsque je me lance dans la description des vêtements que je porte, le plus souvent par couches. Exemple : une tunique mi-cuisses à manches longues, recouverte d’un t-shirt plus court à manches courtes, recouvert d’une veste polar plus courte sans manches. Ça, c’est mon style fétiche. François, de son vivant, adorait ces descriptions. Certains hommes lecteurs s’engageront donc peut-être avec moi dans la traversée de mon nouveau défi. Tantine, en revanche, ne s’y intéresse pas du tout.
En rangeant mes vêtements hier dans mon grand walk-in, parce que notre chambre est pourvue de deux grands walk-in, un pour Denauzier –en désordre–, un pour moi –moins en désordre–, j’ai été visitée par une idée de génie. Encore une. Je vais porter les hauts qui sont chacun suspendus sur un cintre, dans l’ordre où ils apparaissent sur la barre de rangement, un jour après l’autre. Je me fixe trente jours de défi, donc trente hauts. On le constate, j’ai beaucoup de hauts. Ça ne me tente pas de porter mon chandail vert sur lequel est cousue une petite broche ? Je vais le porter pareil.
Qu’est-ce qu’un haut ? Je prends la peine de le mentionner parce que je me rappelle que François ne le savait pas. Comme son nom l’indique, c’est un vêtement qui couvre le haut du corps : chemisier imprimé en peu fancy, chemise en coton Tommy que je portais souvent au travail et que je n’ai pas portée une fois depuis que je vis ici, tuniques, chandails de toutes sortes qu’on désigne aussi par tricots ou pulls.
Ce midi, nous sommes invités chez nos amis voisins pour dîner. Je vais donc m’y rendre vêtue de ce tricot rouge à gros boutons dorés, en photo vedette, de la marque Peter Nygård, un designer finlandais multimilliardaire. Il a fait ses études aux États-Unis, a eu sept enfants de quatre femmes, vit aux Bahamas, et est adepte, enfin, de la transplantation cellulaire pour lutter contre le vieillissement. Visionnaire, il a développé la mode du leggin avant l’heure. Comme je ne suis pas milliardaire, j’ai acheté ce vêtement au Magasin du Chaînon du boulevard St-Laurent à Montréal tout récemment, je l’ai payé six dollars. Il est fait d’un mélange de rayonne et de nylon qui donne à la fibre une texture glissante que j’adore. En clin d’œil à Nygård, tant qu’à faire, je vais porter mon tricot sur un leggin. Je vais porter mon tricot sur un legging, car je découvre que les deux orthographes sont acceptées. Je vais porter mon tricot sur un caleçon moulant, si on veut s’exprimer en français, ou sur un caleçon long, ou encore sur un collant sans pied.
De géniale, mon idée me semblera-t-elle infernale, dans quelques jours ?
À suivre.
Tout ce qui touche à ta peau…
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