
Bonne fête Emmanuelle !
Je porte aujourd’hui le 23 août 2017 mon beau foulard à imprimé de papillons acheté aux Îles-de-la-Madeleine l’été dernier à peu près à pareille date en compagnie de chouchou. Le foulard me permet de me sentir un petit peu proche d’elle, bien qu’elle soit loin puisqu’elle fête ses 21 ans à New York avec son amie. New York. Encore une occasion d’aller visiter le passé : nous y sommes allés avec chouchou, Jacques-Yvan et moi, elle n’avait peut-être pas dix ans ? À la fin de notre escapade de quelques jours, je lui avais demandé quel moment elle avait préféré de son voyage. Elle m’avait répondu que ç’avait été l’attente pour aller visiter les hauteurs de l’Empire State Building parce que pendant cette attente d’une heure, debout sans bouger, elle avait lu le livre qu’on venait tout juste de lui acheter à la librairie francophone qui se trouvait pas très loin, le livre du Petit Nicolas.
À propos de livres : Bibi, bien qu’elle ne me lise pas sur mon blogue, a peut-être pressenti que j’avais besoin d’une forme d’aide plus efficace que le shampooing bleu pour surmonter les effets du temps qui nous amène tranquillement vers la fin de nos jours. Elle m’a prêté deux livres, des plaquettes pas épaisses, de Christian Bobin. Un premier qui raconte la vie, d’après ce que je peux comprendre de la quatrième de couverture, de St-François-d’Assise et qui s’intitule Le Très-Bas, et un autre qui sans le vouloir fait un clin d’œil au départ récent de Réjean Ducharme, L’inespérée.
Il faut croire que les futilités l’emportent sur la réflexion, sur l’absorption patiente de phrases, de pages, de chapitres à lire : j’ai trouvé à Rawdon un pot de grès qui pourra héberger l’orchidée de ma belle-maman. Je me suis stationnée devant le commerce et j’ai dit à tantine, avant de quitter mon véhicule :
– Tantine, si les policiers arrivent, tu parleras avec eux.
– Pourquoi tu me dis ça ?, s’est étonnée tantine.
– Parce que du temps qu’elle était petite, je disais ça à Emma à chaque fois qu’elle devait m’attendre dans l’auto.
Ah ! Emma, toujours elle, tous les jours elle, dans mon cœur et dans mes pensées !