
Pot de grès perforé conçu pour les orchidées.
Voici les petites choses insignifiantes qui sont au cœur de mes préoccupations aujourd’hui. Il me faut cependant commencer par hier soir. Après notre souper composé exclusivement de blé d’Inde, quatre épis chaque, parce que nous tentons de devenir progressivement végétariens, nous sommes allés Denauzier et moi manger de la crème glacée chez sa maman. Nous désirons devenir végétariens tout en nous permettant de consommer des produits laitiers. S’il n’avait pas été si tard, j’aurais proposé à mon mari de nous rendre chez sa maman à pied. On peut donc dire qu’il a été chanceux. Arrivée chez sa maman que j’adore, je me suis rappelé lui avoir proposé de prendre soin de son orchidée. Elle a besoin de loger dans un pot plus grand au sein de copeaux de bois en meilleur état. Je désire donc, aujourd’hui, trouver sur mon trajet un fleuriste qui vend des copeaux de bois et des pots de grès perforés conçus pour les orchidées. Mon trajet sera celui qui me mènera, en après-midi, de chez Bibi, où je m’occupe de papa –mais je n’ai rien à faire en ce moment parce qu’il dort–, jusqu’au centre visuel pour mon examen annuel. Pendant mon examen annuel, mon mari viendra chez Bibi me remplacer auprès de papa. Je m’attends à me faire dire par l’optométriste que mes verres ont besoin d’être changés, en ce sens que je ressens souvent le besoin d’enlever mes lunettes. Mais il est possible que je ressente le besoin d’enlever mes lunettes parce que la monture est trop lourde. Sur mon trajet encore, je vais m’arrêter à l’épicerie Arc en Vrac, une épicerie d’aliments naturels, pour acheter un tube de pâte dentifrice au fenouil que je désire offrir à mon frère, les Pattes d’ours.
Il va me rester une course à faire, mais je ne pense pas, faute de temps, être capable de la faire aujourd’hui. J’ai acheté à Montréal où j’étais la semaine passée séjournant chez chouchou, un shampooing de la marque PHYTO. Il m’a coûté cher, 29$. Il s’agit d’un shampooing bleu, qu’on utilise pour donner de l’éclat aux cheveux gris, ou pour enlever leur teinte jaune aux cheveux teints. Deux personnes m’ayant suggéré d’utiliser ce shampooing étant donné que mes cheveux sont rendus jaunes, j’ai acheté ledit produit. Je l’ai acheté à Montréal, au Pharmaprix de la Promenade du Musée où je me trouvais, angle Reine-Marie et Côte-des-Neiges. Pour m’assurer que le contenant, pourtant fait en plastique, ne se fasse pas trop brasser au cours de mon trajet de retour en direction de St-Jean-de-Matha, je l’ai déposé, cocotte, entre mes vêtements pliés dans un sac. Or le contenant s’est dévissé, et à mon arrivée à la maison j’ai trouvé dans mon sac une pile de vêtements dégoulinants de bleu. Je me suis empressée d’aller les laver, mais les vêtements blancs sont ressortis bleus, malgré que je les aie lavés trois fois à la machine. Cela étant, mon désir de me procurer le shampooing bleu n’est nullement altéré. Il me reste à trouver le temps d’aller l’acheter.