Jour 830

glacière

Bandana fuschia et tunique rouge achetée avec Bibi au magasin Sears. Je disais à mon mari que c’était peut-être la première fois de ma vie que je nettoyais une glacière, alors pour souligner l’événement il a pris une photo.

Au sortir du lit j’ai mis une chemisette de coton blanc à manches courtes de la marque Columbia. Tout l’hiver elle est demeurée suspendue à un cintre dans mon garde-robe. À chaque fois que mon regard se posait sur elle, je me disais qu’elle était en lin et que je n’aurais pas dû l’acheter parce qu’elle allait froisser en un rien de temps et que je ne suis pas forte sur le repassage. Elle est en coton, elle froisse en masse et ce matin je l’ai portée. Arrivée cependant dans la cuisine et la salle à manger qui sont communicantes, je suis tombée sur une camisole de sport avec soutien-gorge intégré que j’ai décidé de porter, enlevant pour ce faire la chemisette. Plein de vêtements recouvraient la grande table et les dossiers des chaises parce qu’ils n’étaient pas tout à fait secs quand je les ai retirés de la corde à linge hier soir. Plein de vêtements parmi lesquels ladite camisole. Je l’ai achetée récemment, 4 $ à une nouvelle friperie de la rue St-Viateur à Joliette, le cœur un peu inquiet lors de mes achats (j’ai acheté deux camisoles) parce qu’il est clair que la friperie ne vivra pas longtemps.
Après avoir fait diverses petites choses dans la maison, je suis sortie, portant, pour accompagner la camisole grise à bordures rose, un short ample jaune flash d’un confort fou. J’ai couvert mes épaules, mes bras et protégé ma nuque avec une chemise à manches longues boutonnée jusqu’au cou, chemise dont un pur étranger m’a dit, c’était l’été dernier au petit déjeuner dans un hôtel de Fredericton, que la couleur corail –qui est la couleur de la chemise– m’allait bien. J’ai cordé du bois pendant une heure et je suis rentrée, complètement mouillée. J’ai enlevé la chemise corail mais gardé le restant, malgré l’inconfort de porter des vêtements mouillés pour préparer le dîner, à savoir une omelette tout-ce-qui, faite avec des œufs de dinde que j’ai mélangés à du lait de noix de cajou. Assez rapidement je suis retournée dehors, habillée de la même manière, malgré l’inconfort supplémentaire d’avoir enfilé ma chemise corail mouillée, pour aller avancer mon projet de plate-bande. J’y ai travaillé jusqu’à 17 heures.
Une fois dans la maison, après ma corvée, je n’en suis pas revenue à quel point j’étais sale. Je suis allée me doucher pour porter, au sortir de la douche, une chemise Columbia, encore la même marque et encore en coton, hyper légère, rien en-dessous, et un short McKinley noir, que j’ai eu vite fait d’enlever pour me promener, à la place, en petites culottes achetées récemment au magasin Sears, en solde. En ce moment, je suis habillée en pantalons longs et en t-shirt parce que nous sommes allés faire un petit tour de moto, Denauzier et moi, en soirée.
L’intérêt du texte d’aujourd’hui réside dans le fait, complètement occulté, que la plate-bande me semble assez réussie.

À propos de Badouz

Certains prononcent Badouze, mais je prononce Badou. C'est un surnom qui m'a été donné par un être cher, quand je vivais en France.
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