Jour 882

Comme ça fait plusieurs fois maintenant que je l’écris, je compte me permettre un repos d’écriture lorsque j’aurai atteint le jour 880. Donc, dans 3 textes en incluant celui d’aujourd’hui, je vais m’accorder un repos pendant les mois de mars et d’avril. Comment est-ce possible ? C’est possible parce que j’ai pris de l’avance. Selon mes calculs initiaux, effectués en 2011, je terminais ma 6e année d’écriture à la fin avril 2017, pour entamer la 7e début mai. J’ai pris de l’avance en publiant parfois deux, voire trois textes le même jour. Et en écrivant les week-ends, alors que je prévoyais n’écrire que du lundi au vendredi. J’espère être capable, pendant ces deux mois d’interruption, de corriger les 220 textes de ma première année (2011-2012) pour en faire une sorte de recueil. Je voudrais inclure des photos qui auraient des légendes amusantes. Est-ce humainement possible ? Corriger 220 textes en 60 jours, c’est corriger 3.6 textes à chaque jour. Ou encore, si j’exclus les week-ends et le congé de Pâques, c’est corriger 5,4 textes par jour. C’est peut-être possible. Sauf que début mars je serai quatre jours à Montréal, sur la trotte voir mes amis. Et il va bien se produire d’autres événements qui vont m’empêcher de corriger mes archives !
Je suis allée lire à l’instant ce que j’ai écrit il y a 5 ans jour pour jour, soit le 23 février 2012. J’y fais le récit du concert d’Al Dimeola et Deo Alfonsi auquel j’avais assisté avec Clovis après ma journée de travail. Clovis. Je n’en ai plus de nouvelles. Travail. J’ai tout arrêté ça.
Fin février 2013, j’essayais de créer une histoire avec Yasmine et Youri Yourmanov. C’est à cette époque-là, m’a raconté mon neveu, qu’il a cessé de me lire sur mon blogue, c’était à n’y rien comprendre. Yasmine –personnage fictif– habitait ma maison de campagne –habitation réelle–, que j’ai vendue. Les gens qui ont acheté la maison l’ont passablement transformée, ils ont installé une piscine sur le petit terrain tout près du pommier, ils ont changé la couleur extérieure des murs et des encadrements des fenêtres. Ils ont construit une deuxième terrasse. Ils ont jeté mes toiles mais je les comprends, j’aurais fait pareil. En fait, j’aurais conservé les toiles pour peindre par-dessus, parce que je suis gratte-sous.
Fin février 2014, je rapporte une conversation téléphonique avec Yvon, mon ami peintre, et je raconte comment, en disant n’importe quoi à un collègue, je nous ai sortis du pétrin.
– Appuie sur Shift/Enter, avais-je dit à mon collègue. Et nous avions enfin été capables de progresser alors que nous étions prisonniers depuis plusieurs minutes, à l’ordinateur, d’un écran figé.
Shift/Enter, j’avais sorti ça comme ça, bien entendu, sans nullement réfléchir.
Fin février 2015, je commente une recette de saumon de mon invention qui n’avait pas assez de goût à mon goût, et le lavage du plancher de ma cuisine, à Montréal, et la danse d’Emma sur ledit plancher dont la cire n’avait pas suffisamment séché quand Emma a dansé dessus. C’est du Lynda tout craché, les tournures de phrases, les enchaînements impossibles, les petits riens minuscules de la vie.
Février 2016, enfin, je raconte la journée que j’avais passée à Laval chez une amie en compagnie de Bibi. C’est bien curieux, quand même, car c’est précisément chez cette amie que je me rends demain, seule, Bibi ayant des empêchements.

À propos de Badouz

Certains prononcent Badouze, mais je prononce Badou. C'est un surnom qui m'a été donné par un être cher, quand je vivais en France.
Cette entrée, publiée dans 2 200 textes en 10 ans, est marquée , , , , , , , , , , , . Mettre ce permalien en signet.

Laisser un commentaire