Badouzienne 89

Certes, mon vase est très appuyé. C’est un vase qui s’affirme sans y aller par quatre chemins. Pour être certaine de ne pas le rater, je l’ai dessiné sur une grande feuille de papier, comme je l’ai écrit précédemment. Un peintre expérimenté aurait travaillé directement sur la toile, bien entendu.

Pour garnir le vase –je saute ici beaucoup d’étapes !–, je ne voulais pas me lancer dans un travail de minutie, dans une accumulation de craquelures fines imitant la mosaïque, ou encore de feuilles et autres verdures aux nervures délicates. Je me suis dit que j’allais m’en tenir à l’essentiel, à savoir des lignes simples.

Après avoir essayé plusieurs pinceaux fins qui ne me satisfaisaient pas, j’ai opté pour un pinceau un peu plus court et large qui a entraîné la création d’une sorte de feuille à la Matisse –là où apparaissent des pastilles jaunes. Des épis d’herbe se donnent à lire immédiatement en-dessous, dans une espèce d’effet miroir que suggère la ligne de traits jaunes. La partie la plus large du vase regroupe quelques lignes courbes. Et la base est assurée par des lignes jaunes surmontées de billes vert foncé.

Pour l’instant, je vis avec ce résultat, qui me satisfait quand même davantage que l’espèce de vase antérieur qui était écrasé par deux rosaces surdimensionnées. J’espère ne pas me mettre à penser que mon vase manque d’amour et qu’il aurait besoin de certains effets mélioratifs ici, et là…

À propos de Badouz

Certains prononcent Badouze, mais je prononce Badou. C'est un surnom qui m'a été donné par un être cher, quand je vivais en France.
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