Je vais essayer de faire ressortir les différences entre la Lynda du Jour 2 200 et celle d’aujourd’hui en ce Jour 1. Il ne me vient que des insignifiances à l’esprit, mais je n’en suis plus à une insignifiance près, alors je ne vais pas me censurer.
Je porte une coupe de cheveux petit page, je dirais. Il s’agit d’un carré avec frange qui a reçu il y a un mois une teinture de couleur blond foncé ou châtain clair. Coupe et teinture m’ont été données par ma coiffeuse de St-Jean-de-Matha, une femme qui m’inspire parce qu’elle a su mener sa barque toute seule quasiment toute sa vie.
Au début de mon blogue, il y a donc dix ans, je portais les cheveux longs au milieu du dos, non teints, donc très parsemés de blanc et de gris. Mes cheveux vaguaient naturellement et cela me plaisait. Je portais les cheveux comme les portait François, donc on peut penser que je suis suiveuse. Il avait en effet les cheveux presque aussi longs que les miens, mais à la fin de sa vie à l’hôpital sa fille lui avait fait une belle coupe courte avec laquelle, donc, il a quitté la vie.
Au bout d’un moment, j’ai fait teindre mes cheveux longs et vagués par une amie de Thrissa, c’était l’été, à Montréal, et l’épisode de teinture a eu lieu sur la galerie arrière, côté jardin, de notre logement de l’Avenue Wilson. Quand j’étais arrivée au travail avec les cheveux ainsi teints, une collègue m’avait dit que je venais de rajeunir de vingt ans.
Puis j’ai fait couper ma belle tignasse par une coiffeuse de la rue Monkland, qui avait travaillé fort, plus d’une heure, afin que je ressorte du salon avec une coupe à la mode que je n’aimais pas, malheureusement, une coupe déstructurée comme on dit, en ce sens que les cheveux étaient plus longs d’un côté que de l’autre. À ce moment-là ils étaient teints en blond, et ce blond devenait jaune au soleil en été.
J’avais rencontré une personne que je n’avais pas vue depuis très longtemps, à cette époque, à un festival de musique traditionnelle, Mémoire et racines. Je n’en étais pas revenue qu’elle me reconnaisse tellement je me sentais transformée par ma coupe déstructurée. Elle ne comprenait pas que je sois si surprise d’être reconnue et me trouvait très semblable à la Lynda à peine adulte qu’elle avait fréquentée jadis.
Je ne sais pas quand est-ce que je suis revenue à ma valeur sûre, soit un tour d’oreilles, une nuque très courte, et une longue mèche tombant sur le côté droit de mon visage. Je portais cette coupe lorsque j’ai fait la connaissance de Denauzier.
Mais il m’a semblé qu’en vieillissant ma belle mèche perdait en abondance et en épaisseur et qu’elle se mettait à ressembler de plus en plus à une crêpe. Ma stratégie a alors été non pas de tout couper, mais de tout faire allonger, et c’est ainsi que je me suis orientée vers la formule petit page.
C’est aussi à cette période-là que je me suis mise à me rendre régulièrement, soit une fois par semaine, à Rawdon avec ma tante pour faire l’épicerie et toutes sortes de courses, dont des vêtements, des plantes et du thé, et nous nous sommes mises à fréquenter un salon de coiffure dont la coiffeuse se prénommait Emmanuelle. Nous allions aussi au restaurant pour dîner, pas toujours le même. Emmanuelle me teignait, elle aussi, les cheveux trop blonds, mais je ne m’en rendais pas compte, ou plutôt si, je m’en rendais compte, mais ça ne me dérangeait pas.
Puis tantine est devenue trop malade pour pouvoir se déplacer, et c’est le lieu de la coiffure qui s’en est trouvé déplacé car j’ai découvert une bonne coiffeuse dans mon village, où je vais parfois à pied, parfois aussi avec chouchou.
Je viens d’accumuler 640 mots autour de mes cheveux seulement ! Je vais devoir poursuivre, une autre fois, avec un texte qui ne s’intitulera pas Jour 0, qui va s’intituler autrement, je ne sais pas encore comment…
Félicitations Lynda, quoi qu’il en soit, tu as su réussir ton défi, contre vents et marées.
Félicitations Lynda!
Quel tour de force. J’espère que tu continueras à nous envelopper de tes imtimes pensées. Je t’ai suivi seulement à partir de l’année 9. Ce fut un vrai plaisir de te retrouver après tant d’années.
J’espère sincèrement que tu poursuivras tes communications, car celle-ci me touchent. Tes réflexions sur la vie de femme à notre époque, l’âge avançant tranquilement me rejoignent beaucoup.
À la prochaine, j’espère!
Esther
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Ma chère Esther, c’est moi qui suis touchée de découvrir que tu t’intéresses à mes textes. Merci d’être là et de m’encourager.
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Félicitations! en effet!
Que de travail tu as mis dans tout ça! Une mer de souvenirs, de réflexions!
Tu as mis la barre bien trop haute pour quiconque voudrait d’imiter.
J’ai hâte de te relire à nouveau, quelque soit la forme que ça prendra,
quelque soit la force qui te motivera.
J.R.
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A chaque jour suffit sa peind !
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Merci ! Chaque visite d’un lecteur atténue la peine, c’est la récompense !
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Je sais, longtemps chez WP, puis suis retourné chez Google Blogger, pour la facilité de mise en ligne.
Bises du soir
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Désolé merci de remplacer le d par un e.
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