
Acrylique, crayons gel, crayon feutre noir pointe ultrafine, papier de soie, format 16"X20".
Rien de compliqué ce soir, pas de version vanille, pas d’accumulation modérée ou significative, pas de buste couvert de foulards. Pas de questionnement, suis-je une artiste ou pas, pas de dénigrement, comment ça se fait que je n’aurai jamais percé. Seulement quelques mots en ce vendredi 13 pour présenter ma nouvelle toile. Je dirais qu’il s’agit d’une étude sur la série. Les contours noirs de chaque objet ont été tracés au crayon feutre tenu de la main droite, pendant que je tenais une grosse loupe de la main gauche. C’est peut-être à cause de cette minutie qui arrache les yeux que j’ai mal à la tête ce soir. Les tasses, macarons et cuillers étaient imprimés sur du papier de soie, le papier de soie qui couvre les vêtements qu’on achète dans une boutique, en l’occurrence, ici, la boutique 1861 du boulevard St-Laurent. Est-ce que j’aime ? Oui. Est-ce que je me suis posé des questions pendant que je traçais les contours en prenant mon temps parce qu’il y va d’un micro point tracé au mauvais endroit pour gâcher le résultat ? Je me suis posé énormément de questions.