Nous avons soupé relativement tôt ayant dîné relativement léger. Après avoir mangé –une salade de pommes de terre–, je me suis fait une jolie tête de bouclettes avec mon fer à friser. Je n’ai eu aucun ennui, je commence à maîtriser la technique. Il suffit de vaporiser généreusement le produit thermoprotecteur pour qu’ensuite le fer glisse tout seul sur les mèches. Le résultat est assez réussi. Puis je me suis changée, j’ai enfilé un chemisier que je ne porte pas assez souvent, comme si je le réservais pour les sorties alors que je ne sors pas souvent, ou alors quand je sors je sors habillée comme Nathalie Baye qui s’en va souper chez Anne Dorval.
– Que fais-tu ?, est venu me demander mon mari, aussi loin que dans mon walk-in, en haut dans notre chambre à coucher.
– Bien, rien !, ai-je répondu en boutonnant mon chemisier, c’est là que j’étais rendue quand il est arrivé.
– Je pensais que tu étais partie !, s’est-il exclamé.
– Pas du tout, je me prépare pour le cinéma !
Et sur ce, nous sommes redescendus et avons décidé du film que nous allons écouter dans cinq minutes, sur DVD, dans le salon.
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Badouziennes
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Une autrice illustrement inconnue !
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