Jour 1 398

Nos belles alliances diamantées.

Nos belles alliances diamantées.

Ça y est, je suis en retard d’un texte. Je marchais sur ma rue hier vers 18h30, me demandant ce que j’allais écrire sur mon blogue en soirée, tout en sachant que je ne trouverais pas réponse à ma question, quand un homme en moto s’est arrêté à ma hauteur. C’était bien entendu Denauzier qui me faisait une visite surprise. Après les baisers tendres et les cajoleries d’usage, il m’a demandé si j’avais envie d’aller manger quelque part, puisqu’il est au courant qu’il n’y a à peu près jamais rien dans mon frigo. Or, surprise, j’avais fait des courses au Métro d’alimentation près du métro Snowdon.
– J’ai acheté une tomate, lui ai-je dit, fière de moi, du persil et du fromage. Et une bière aromatisée au thé Rooibos.
– Hum… a répondu Denauzier, ça va être excellent.
Au son de la scie à onglet d’un voisin et des pleurs des enfants d’un autre voisin, nous avons bu la bière sur mon balcon arrière, sur mes chaises de plage bleues qui ont la particularité d’être très basses, on y est assis à trois pouces du sol.
– Pourquoi avoir choisi des chaises aussi basses ?, m’a demandé Denauzier en se penchant et en se contorsionnant légèrement pour s’y installer.
– Pour me forcer à faire des exercices de souplesse quand je serai plus vieille.
– Hum…, a répondu mon mari.
Après nous être donné les nouvelles de nos journées, je suis allée préparer un taboulé car je me suis rappelé que j’avais du couscous de grain entier dans mon garde-manger. J’en ai profité pour utiliser quelques derniers brins de coriandre qu’Emma avait achetée. À sa première bouchée, les grains pas tout à fait assez gonflés ont craqué sous les dents de Denauzier.
– Hum…, a-t-il exprimé.
C’est jouer de malchance parce que pour ma part je ne suis tombée que sur des grains tendres et gonflés. Au final, Denauzier n’a mastiqué que quelques fourchettées alors que je me suis resservi trois pelletées.
– C’est sûr qu’au début, m’a dit Denauzier, il faut prévoir quelques ajustements.
Quand nous nous sommes quittés ce matin, nous avons essayé de déterminer à quel moment nous allions nous revoir. Il est possible que ce soit ce samedi, et ce serait Denauzier qui viendrait chez moi puisque le lendemain dimanche nous devons, très tôt, nous rendre avec chouchou dans la ville de Gatineau.
– Je pourrais te préparer un bon souper ?, ai-je suggéré avec beaucoup d’enthousiasme.
– Hum…, a répondu mon chéri.
C’était un Hum tendre et amoureux. Je sais déjà ce que je vais cuisiner. Ce sera délicieux.

À propos de Badouz

Certains prononcent Badouze, mais je prononce Badou. C'est un surnom qui m'a été donné par un être cher, quand je vivais en France.
Cette entrée a été publiée dans 2 200 textes en 10 ans. Mettre ce permalien en signet.

Laisser un commentaire