Badouzienne 4

Iceberg

Je n’en reviens pas ! J’ai réussi à insérer une photo à même le texte avec l’éditeur nouvelle version de WordPress ! Je ne sais pas trop comment j’ai fait, et ça ne me tente pas de vérifier dès à présent si je suis capable de recommencer l’exploit. J’y verrai en temps et lieu, selon une expression chère à papa. Ça doit quand même vouloir dire que je prends davantage le temps de respirer, ou encore de trouver comment solutionner une petite difficulté technique, maintenant que mon défi bloguéen est chose du passé.

L’avantage de cette manière d’insertion, c’est que je peux afficher des photos de format paysage autant que de format portrait, alors que la publication de mes photos dans le bandeau du blogue, jusqu’à tout récemment, m’obligeait à utiliser exclusivement des photos de format paysage.

Autrement dit, n’avoir pas trouvé aujourd’hui comment procéder, je n’aurais pas pu présenter ma toute récente toile, puisqu’elle est de format portrait. Il s’agit d’un assez grand format, peut-être 30" X 36". Cette nouvelle amie s’inspire très certainement de mon séjour sur la Côte-Nord, et particulièrement de la journée que j’ai passée à traînailler au port de Sept-Îles, me promenant entre les colonnes de paniers de pêche déposés les uns sur les autres, grignotant des crevettes fraîches achetées à la poissonnerie et humant les odeurs de la mer, dans un vent certain car il ventait fort.

Voici, en gros, comment j’ai procédé (je vais essayer de ne pas m’enliser dans les détails pour ne pas assommer mes lecteurs).

Il faut savoir que j’ai dilué mes couleurs acryliques avant de les verser sur la toile, pour la bonne et simple raison que ne pas les avoir diluées, il aurait été impossible de les verser, compte tenu de leur consistance pas vraiment solide mais quand même opaque (rien que ça, cette entrée en matière, c’est terriblement long).

J’ai attendu qu’une couleur soit séchée, avant d’en verser une autre, pour ne pas obtenir un résultat tout gris si les couleurs s’étaient mélangées.

Marche à suivre : j’ai déposé une première quantité d’acrylique dans un bol –le rose, par exemple–, j’ai ajouté un peu d’eau, j’ai remué avec un pinceau pour homogénéiser, et j’ai versé ensuite directement du bol le mélange dilué sur la toile, en m’efforçant de bouger pour que la couleur ne s’accumule pas à un seul endroit. Puis, j’ai incliné la toile des quatre côtés, à gauche, à droite, en bas et en haut, afin de faire couler la couleur. Quand les coulisses s’approchaient dangereusement des bordures, je changeais de côté. J’ai répété cette recette autant de fois que j’ai utilisé de couleurs, parmi lesquelles se discernent essentiellement, en plus du rose, l’orangé et le jaune, mais en réalité j’ai utilisé plusieurs couleurs mais ça ne paraît pas sur la photo.

Comme cela se produit presque tout le temps, une forme s’est créée dans cet amas de coulisses colorées, qui est ici celle d’une sorte de canard gigantesque dont on discerne les plumes et dont la tête est dépourvue de bec.

J’ai tracé le contour de l’animal magique avec un pinceau, en appliquant une couleur foncée, un peu prune, et tout ce qui n’était pas situé à l’intérieur du contour a reçu une couche de couleur uniforme –ou à peu près– pour cacher les coulisses que je venais pourtant juste de créer mais qui n’étaient plus nécessaires. Ainsi, l’eau constitue une masse de couleur uniforme bleue, et le fond de l’air, de couleur plutôt bronze, constitue une autre zone de couleur uniforme, laquelle s’est vue recevoir des amas rocailleux qui représentent des îles.

Je ne maîtrise aucune technique et mes résultats picturaux sont toujours naïfs et maladroits, surtout quand ils tentent de reproduire une forme existante –ici un canard–, mais là n’est pas l’endroit où doit être mise l’emphase aujourd’hui puisque je dépasse déjà les 600 mots.

Bien sûr, je pourrais écrire 3000 mots, le vouloir, puisque mon blogue est terminé et que le format prédéfini de 500 mots n’a plus vraiment cours. Mais mes lecteurs m’abandonneraient, si je m’étirais trop longuement, sur un sujet ou un autre.

J’y reviendrai peut-être, de toute façon, à mes limitations picturales, bien que je les aie déjà abordées.

À propos de Badouz

Certains prononcent Badouze, mais je prononce Badou. C'est un surnom qui m'a été donné par un être cher, quand je vivais en France.
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3 réponses à Badouzienne 4

  1. Lyse Latraverse dit :

    Bravo très original et enfin on voit bien l’œuvre que tu décris

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  2. Jacques dit :

    Un canard… Je croyais voir un cygne.

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