Aujourd’hui, à l’inverse d’hier, ça va être facile, le titre doit commencer par la lettre L. Je suis un peu tentée par Lunettes d’approche au verger, car la toile, sur un fond d’arches et de courbes, comme je l’ai expliqué hier, représente une pomme géante. En deux dimensions, comme toujours, étant incapable de reproduire la troisième. Dans sa première version, elle luisait d’un jaune trop appuyé, que j’ai atténué avec du blanc. Maintenant, la pomme est vert et blanc, c’était plus réaliste avant. Ce serait la toile préférée de papa, si je lui demandais de choisir parmi mes 26 toiles, car on ne peut pas se tromper, c’est figuratif au boutte, c’est une pomme, point final. Quoique… papa voit tout en double depuis quelques années, et ce qu’il ne voit pas en double, il le voit déformé.
– Tu as deux paires de lunettes, me disait-il le week-end dernier, un gros nez et un menton qui te descend dans le cou.
Verrait-il, à la place d’une pomme, une paire de seins ? Une tornade naissante dans le tourbillon central où prédomine le blanc ?
Une grosse pomme, ça peut suggérer la ville de New York, mais il me semble que la grosse pomme de New York est rouge, comme celles que l’on peut acheter chez l’épicier qui sont couvertes de sucre d’orge et traversées d’un bâton de popsicle. Pourquoi ai-je eu envie de couvrir ma toile d’une pomme énorme, je n’en ai aucune idée.
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« Lunettes d’approche au verger » c’est une de mes préférées.
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Je suis toujours enchantée quand je découvre que tu m’as visitée sur mon blogue. Lunettes d’approche est une ancienne toile, moins compliquée que les nouvelles. Si tu habitais Montréal j’irais te la porter ! J’espère que tu te portes bien, Lynda.
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